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La prise en charge dermatologique des patients noirs n’est pas à proprement parler spécifique, mais il existe d’incontestables particularités parfois déroutantes. De plus, les patients noirs se tournent plus volontiers vers des praticiens connus comme « orientés », ce qui, de fait, va permettre à ceux-ci une meilleure habitude de leurs problèmes, mais va à l’encontre d’une connaissance plus généralisée.
Trois éléments dominants méritent d’être soulignés :
– d’une part, la peau noire en France, est hors de son environnement idéal, ce qui lui fait perdre son confort et son uniformité,
– une réduction d’autre part, un élément sémiologique majeur – l’absence d’érythème –modifie l’ensemble de la sémiologie, transformant toute affection dermatologique inflammatoire en dyschromie, ce qui va modifier la demande thérapeutique et constituer le principal motif de consultation ;
– enfin, il faut avoir présent à l’esprit que, malgré l’évolution générale vers la mixité culturelle, la couleur de peau reste un problème pour l’intégration sociale ; aussi importe-t-il, plus que pour tout autre patient, d’établir une relation de confiance par un accueil chaleureux, attentif et disponible, sans signe de perplexité, d’impuissance ou, pire encore, de désintérêt devant des formulations parfois déroutantes.
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Thérapeutique Dermatologique, Fondation René Touraine © 2001-2005