Sommaire
De nombreux actes à visée diagnostique ou thérapeutique nécessitent, en chirurgie dermatologique, une anesthésie locale. Plusieurs méthodes d’anesthésie sont envisageables et sont aujourd’hui fréquemment associées entre elles afin d’obtenir une absence totale de douleur, du premier instant de l’acte chirurgical jusqu’à la fin de celui-ci, y compris pour l’acte d’anesthésie lui-même. L’excellente tolérance et l’efficacité des produits anesthésiants ne doivent pourtant pas faire méconnaître les incidents qui peuvent éventuellement survenir. Une bonne connaissance des propriétés pharmacologiques des différentes molécules utilisées, ainsi que de leurs techniques d’utilisation propres devraient permettre aux praticiens de les prévenir et de les traiter rapidement. Il n’y a pas de « petite chirurgie » quand il y a des complications, et les malaises ne sont pas proportionnels à l’importance de l’intervention, mais plutôt à la sensibilité du patient.
• Bref rappel historique : en 1564, Paré décrit l’anesthésie sélective par compression nerveuse. En 1855, Wood décrit la technique de l’injection d’une drogue par voie sous-cutanée avec une aiguille reliée à une seringue. En 1860,Nieman purifie la cocaïne. En 1884, Koller utilise la cocaïne en topique anesthésique, tandis que Holsted pratique la première anesthésie de contact sélective réversible par son injection par voie sous-cutanée à l’aide une seringue.
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Thérapeutique Dermatologique, Fondation René Touraine © 2001-2005