Sommaire
Une atteinte cutanée est observée au cours de nombreuses mycoses profondes. Dans un certain nombre de cas, l’atteinte cutanée et/ou sous-cutanée est constante et représente à elle seule toute la symptomatologie. Elle est fréquemment primitive par inoculation traumatique, aussi bien pour les mycoses cosmopolites (alternariose) que les mycoses exotiques (sporotrichose, chromomycose, lobomycose). L’atteinte cutanée peut également être témoin d’un ensemencement hématogène, soit à partir d’un foyer pulmonaire comme dans les mycoses endémiques par inhalation (histoplasmoses, coccidioïdomycose), soit à partir de diverses portes d’entrée respiratoires, digestives ou cutanéo-muqueuses comme dans les mycoses cosmopolites opportunistes de l’immunodéprimé (candidoses systémiques, cryptococcose, aspergilloses). Les principales mycoses systémiques sont opportunistes, favorisées par une immunodépression cellulaire sous-jacente, rarement primitive, le plus souvent acquise du fait d’une corticothérapie, d’un autre traitement immunosuppresseur, d’une infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), d’une hémopathie maligne allogreffée ou non, d’une transplantation d’organe. L’augmentation du nombre de patients très immunodéprimés, y compris en dehors des populations habituellement à risque, notamment en raison de l’extension des indications de certaines biothérapies, est en outre responsable de l’émergence de mycoses rares : mucormycoses, Fusarium spp., Trichosporon spp., Scedosporium spp.
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Thérapeutique Dermatologique, Fondation René Touraine © 2001-2014