Livedo

24 février 2005, par LIPSKER D.

Sommaire

Lorsqu’un médecin voit un malade avec un livedo, il doit déterminer si celui-ci est « banal » (physiologique ou fonctionnel) ou s’il est le signe d’une maladie dont il peut être révélateur. La découverte d’un livedo résulte plus souvent d’un examen systématique et il ne s’agit que rarement d’un motif de consultation. Un livedo ne nécessite pas de traitement symptomatique en soi.

Le terme de livedo désigne un érythème, généralement violacé, qui dessine un réseau en maille. Il confère à la peau un aspect de marbrures, constituées de mailles violacées qui délimitent des zones de peau de coloration normale. En France - à la différence des pays anglo-saxons -, il est habituel de distinguer deux types de livedo, d’aspect clinique et de signification diagnostique différents. Le livedo réticulé, constitué de mailles fines et régulières qui se referment toujours sur elles-mêmes, et le livedo ramifié (« racemosa » ou racémeux), constitué de grandes mailles irrégulières, ouvertes, asymétriques et souvent suspendues. Un livedo réticulé est le plus souvent physiologique, alors qu’un livedo ramifié n’est jamais « banal » et implique toujours un bilan approfondi et un suivi clinique [5]. C’est le livedo réticulé qui peut parfois poser problème, car c’est dans cette situation séméiologique qu’il faut savoir décider s’il est ou non pathologique et si un bilan et/ou une surveillance sont indiqués.

Le traitement de la plupart des maladies responsables d’un livedo que le dermatologue peut être amené à rencontrer dans sa pratique sont abordés dans les différents chapitres de cet ouvrage.

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