Brûlures

28 mars 2014, par DUTEILLE F.

Sommaire

La prise en charge des brûlures mais plus encore des patients brûlés reste une problématique à l’heure actuelle.

Plusieurs éléments sont à l’origine de ce constat. En tout premier lieu, très certainement l’insufisance ou l’absence parfois d’enseignement réalisé à la fois dans les instituts de formation de soins infirmiers ainsi que dans les facultés de médecine. 

Le deuxième élément est du au fait que le brûlé « porte sur lui » sa pathologie qui est exteriorisée et véhiculant à la fois des notions de douleurs et de séquelles irréversibles qui amènent à une certaine appréhension de la part des soignants.

Aussi, il existe souvent des excès dans les deux sens : on voit des patients transférés en pleine nuit alors qu’une consultation à une semaine serait largement suffisante et au contraire des patients requérants théoriquement d’une prise en charge urgente sont transférés dans des délais inacceptables.

Il est hors de question de demander à tout un chacun de prendre en charge les brûlés de façon optimum. Il apparaît cependant important de pouvoir bilanter un brûlé, à savoir définir la surface et la profondeur de la brûlure, les éléments de gravité en raison de l’étiologie de la localisation des brûlures … Au final, le patient brûlé étant ainsi cadré pourra être dirigé de façon optimale vers des soins et une structure adaptée à la gravité de ses lésions. Dans les lignes qui suivront, nous attacherons donc à essayer de préciser les éléments cliniques et qui permettront de définir l’ensemble de ces éléments pour faciliter la prise en charge des patients brûlés.

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