Sommaire
L’acné chéloïdienne de la nuque (ACN) s’observe presqu’exclusivement chez des sujets adultes d’origine africaine ayant les cheveux crépus, surtout de sexe masculin [1]. Son diagnostic est clinique et repose sur la mise en évidence, au niveau de la nuque, de différentes lésions élémentaires, isolées ou associées entre elles de façon diverse : pustules, lésions papuleuses d’allure chéloïdienne de petite taille, plus rarement de grande taille, zones alopéciques plus tardives, les lésions sont souvent centrées par un ou plusieurs cheveux (polytrichie), un prurit est souvent noté. Rarement, ces lésions peuvent être observées en d’autres zones du cuir chevelu, avec une prédilection pour la partie postérieure du crâne. Sur le plan histologique, il existe une réaction inflammatoire péripilaire, volontiers granulomateuse. Les exceptionnels mycétomes de la nuque sont un diagnostic différentiel classique ; moins rare, la cellulite disséquante du scalp est une entité ayant également une prédominance ethnique, se caractérisant par la présence de nodules cutanés profonds, kystiques et suppurés multiples, évoluant par poussées, siégeant surtout au niveau du vertex et de la région postérieure du cuir chevelu et respectant la nuque.
L’ACN est une affection bénigne, dont le retentissement est fonctionnel (prurit, exceptionnellement gêne mécanique) et/ou esthétique.
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Thérapeutique Dermatologique, Fondation René Touraine © 2001-2005